ancien mot du ministre

Madame et Monsieur les Ministres Délégués,
Madame le Secrétaire Général,
Chers Collaborateurs,
Mesdames et Messieurs les Partenaires sociaux ,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs.

La présente rencontre est la première que nous tenons avec l'ensemble des responsables du Ministère de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille que vous êtes, depuis notre prise de fonction à la tête de ce Département.
Je saisis donc cette occasion pour vous exprimer, au nom des ministres délégués ici présents et au mien propre, les voeux sincères de bonne santé, de prospérité et de bonheur à tous ainsi qu'à vos familles respectives pour cette année 2011.
Ceci dit, je débuterai mon propos par l'objet de la rencontre du jour.
En effet, j'ai tenu à convoquer la présente réunion pour deux raisons essentielles :

- d'une part pour vous sensibiliser sur les faiblesses et les insuffisances persistantes de notre système de santé qui ne saurait s'accommoder des défis importants à relever qu'impose le` "Gabon Emergent", la Vision nouvelle, celle du Président de la République, dont la concrétisation doit dorénavant, être le leitmotiv de l'Action Sanitaire et sociale ;

- et d'autre part pour vous décliner mes stratégies et orientations suivant lesquels doivent être conçus et exécutés les Programmes prioritaires de notre Département afin de répondre de manière concrète et efficace aux attentes des populations gabonaises en matière de santé et de bien-être social.

Mesdames, Messieurs et chers Collaborateurs

C'est au terme d'un temps que je me suis donné, d'observation et de réflexion sur notre système sanitaire et social que je viens vous livrer les conclusions auxquelles j'ai abouti en terme de constant et d'actions d'envergure à mettre en oeuvre en priorité.
Il s'agit du fruit de plusieurs contact et échanges fructueux que j'ai eus :

- D'abord avec des hauts personnages et personnalités de notre pays ayant géré le secteur Santé ou contribué à un certain niveau à son rayonnement. Qu'ils trouvent là l'expression de notre profonde gratitude ;

- Et ensuite avec plusieurs responsables du Département lors des séances de travail tenues à mon Cabinet ou lors des visites de structures.

Mesdames, Messieurs,
Chers Collaborateurs,


La vision du Président de la République son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, telle qu'il l'a définie dans son Programme de Société, "l'Avenir en Confiance" montre la nécessité d'une politique nationale de santé visant à promouvoir la santé pour tous en dotant notre pays d'un système sanitaire et social cohérent, performant et accessible à tous les citoyens. Aussi, vise t- elle à faire de notre pays, le Gabon le pôle d'Excellence de la Sous Région dans le domaine de la santé.
Il s'agit donc d'un système capable de répondre aux besoins sanitaires et sociaux des populations, de fournir des prestations continues de soins de qualité, à un coût accessible à tous et d'apporter les appuis indispensables à l'amélioration des conditions de vie et de bien être social des groupes sociaux vulnérables et des personnes les plus démunies.
C'est dire que pour oeuvrer à la concrétisation de la vision d'avenir du Président de la République, qu'incarne le concept "Gabon Emergent", notre Département doit s'engager dans une dynamique nouvelle plus conquérante et davantage pragmatique.
Ma conviction est que cet engagement pour être durable doit reposer sur des valeurs titrées de notre patrimoine culturel mais également des valeurs universelles mises en exergue dans notre loi Fondamentale, à savoir :

- La solidarité entre citoyens ;

- L'équité dans l'accès aux soins ;

- L'éthique dans la pratique et la dispensation des soins ;

- Le droit à la santé, un droit fondamental ;

- La protection de la famille comme cellule fondamentale de base pour l'éducation et l'épanouissement de chaque citoyen.

Chers Collaborateurs,

C'est vrai, les tâches qui nous attendent sont certes multiples mais je me dois de vous signifier ici que nous n'avons ni assez de temps n i droit à l'erreur. Car est-il encore besoin de souligner que les attentes des populations gabonaises se font chaque jour de plus en plus pressantes alors que plusieurs indicateurs sanitaires et sociaux demeurent à des niveaux critiques traduisant, malgré des efforts importants consentis, une situation peu reluisante. En effet :

- Le taux de couverture vaccinale connait une baisse importante ;

- Le paludisme, les maladies diarrhéiques et parasitaires constituent toujours les premières causes de morbidité chez les enfants de 0 à 5ans ;

- La malnutrition s'affirme davantage ;

- Des maladies autrefois maîtrisées réapparaissent de façon significative (comme la trypanosomiase, la lèpre...) ;

- La résurgence d'épidémies de maladie telles que EBOLA, la grippe A(H1N1) sont toujours à craindre ;

- Les maladies cardiovasculaires, l'hypertension et le diabète avec des taux d'incidence en forte hausse s'imposent désormais comme de véritables problèmes de santé publique ;

- Les mortalités maternelle et néonatale restent toujours élevées ;

- Les médicaments essentiels ne sont pas toujours disponibles dans les formations sanitaires publiques ;

- De nombreuses structures de santé de base demeurent non fonctionnelles ;

- Les groupes sociaux vulnérables et les personnes les plus démunies connaissent des conditions de vie des plus précaires ;

- L'autonomisation des femmes et des jeunes handicapés tarde à se concrétiser de manière significative. Si j'ajoute à cela des comportements et agissements fort condamnables qui sont légion dans nos structures sanitaires et sociales, tels :

- Les paiements parallèles d'actes médicaux que subissent les patients ;

- La vente des médicaments et autres consommables, dotation de l'Etat ;

- L'utilisation des infrastructures et équipements publics pour des actes dont les rémunérations sont destinées à des comptes personnels ;

- Le manque de courtoisie à l'accueil des malades ;

- La réduction de plus en plus importante du temps accordé aux patients dans le public ;

- L'absence aux postes ;

- L'insubordination. (pour ne citer que ceux là),

Il apparaît clairement que des défis de taille nous interpellent et nous ne saurions y répondre avec des chances de succès que si nous prenons véritablement la mesure de l'engagement et de la détermination que cela exige en y ajoutant un brin d'humanisme
C'est pourquoi l'Action sanitaire et sociale du Département de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille, dont nous avons mission de promouvoir pour relever de manière efficace ces multiples défis, sera orientée vers la mise en oeuvre des principales stratégies suivantes :
1. La rationalisation de l'emploi-formation des personnels du Département ainsi que l'utilisation des moyens matériels en adéquation avec les besoins que justifient les organigrammes et les missions assignées aux différentes structures ;
2. L'intensification de l'Education, de la Sensibilisation et de la Prévention en vue de réduire de manière significative les risques dus à l'environnement immédiat et ceux liés aux maladies évitables ;
3. L'optimisation du fonctionnement des structures périphériques et structures de santé de base afin de rapprocher les soins de santé des populations (en application de l'approche des soins de Santé Primaire). Ceci est d'autant plus nécessaire aujourd'hui au regard de la baisse d'activités, à cause des travaux en cours au CHL et à Jeanne EBORI et du fait que le CHU d'Angondjé n'est pas encore en service ;
4. L'amélioration de façon plus marquée des conditions sociales et de bien être des groupes sociaux vulnérables et des personnes les plus démunies. Suivant ces stratégies, vous aurez à votre tour à définir les programmes d'actions pertinents devant nous permettre de répondre efficacement aux préoccupations de nos populations en matière de santé et de bien être social. Je dois préciser qu'il s'agit là, de procéder rapidement à la mise en oeuvre, dans les différents domaines sanitaire et social, de plans opérationnels d'actions visant des résultats concrets et mesurables à travers lesquels seront désormais jugées la qualité et l'importance du travail accompli par les structures dont vous avez la charge.
A cet effet, il m'importe d'indiquer ici des priorités que je veux voir inscrites dans vos programmes d'actions et dont les mises en oeuvre respectives devront débuter dans les prochaines semaines :

Concernant les structures de santé de base (Centres médicaux, Centres de santé et dispensaires) existantes :

Elles constituent les structures de premier recours des populations et peuvent assurer la prise en charge de plus de 60% des pathologies courantes comme l'attestent l'OMS.

A ce titre :
1- L'offre de soins aux populations dans les centres de santé de Libreville devra être assurée jusqu'à 22heures et un système de garde mis en place pendant les week end ;
2- La maternité du Centre de santé Egypto-Gabonais doit être opérationnelle ;
3- La réhabilitation des structures sanitaires de base (dispensaires, centres de santé et centres médicaux) telle que prévue dans le cadre des Investissements 2011 de notre Département doit être effectuée, suivie de leur mise en service dans les meilleurs délais ;

Concernant les Hôpitaux et Centres hospitaliers

Ces établissements qui constituent les structures de référence secondaires et tertiaires doivent être à même d'assurer convenablement les principales prestations médicales et chirurgicales relevant de leurs compétences respectives. Ainsi :

S'agissant du Centre Hospitalier de Libreville (CHL)


1. En attendant la fin des travaux de réalisation du nouveau Centre hospitalier Universitaire, il doit procédé à la mise en place d'une organisation efficiente des services des Urgences, de la Réanimation, des blocs opératoires et des hospitalisations pour une meilleure prise en charge des malades et une réduction de l'engagement des Urgences ;
2. Le fonctionnement adéquat du service de Traumatologie (en vue de la CAN) doit être effectif d'ici fin mai (blocs opératoires, radiologies, hospitalisation) :
3. Le plan d'utilisation des budgets alloués au CHL au titre de 2011, doit être orienté vers le renforcement des capacités respectives de ces services ;
4. Le problème d'eau n'y est encore pas totalement résolu mais d'autres mesures préconisées sont en voie d'évaluation pour être bientôt soumises au Gouvernement en vue d'y apporter une solution définitive.

S'agissant de l'hôpital Sino-gabonaise de Libreville

  • La mise en service de la maternité devra se faire après les travaux de mise aux normes et d'équipements des blocs opératoires ayant bénéficié de dotations budgétaires en 2010 ;

  • Le bloc d'accouchement est à rendre fonctionnel dans les meilleurs délais ; Et d'autre part
  • Les blocs opératoires ayant bénéficié de dotations budgétaires doivent être opérationnels en 2011.

  • Concernant les Programmes de lutte contre les maladies et la surveillance des épidémies


    1. Un regroupement des Programmes existants devra être effectif d'ici mi avril
    2. Il sera procédé à une restructuration organique de chacun des regroupements ainsi constitués pour les rendre plus opérationnels ;
    3. La mise en oeuvre des programmes d'actions de chacun de ces regroupements fera l'objet d'un suivi-évaluation avec des rapports d'étapes.
    4. Désormais, les plans de travail mis au point avec les Partenaires pour chaque Programme, doit s'inscrire dans un plan d'Action Global (PAG) et les objectifs visés seront des objectifs spécifiques du PAG. Ceci dans un souci de synergie d'actions et de mise en commun des ressources pour atteindre nos objectifs dans la lutte contre les maladies.
    5. Les réseaux de surveillance, de veille et d'alerte doivent faire l'objet d'une évaluation critique et d'une réimplantation tenant compte de critères techniques et des moyens de fonctionnement existant. Des rapports devront en faire le point périodiquement.
    6. Les bases épidémiologiques doivent désormais occuper une place centrale dans la mise en oeuvre des programmes d'actions de lutte contre les maladies dans les Régions sanitaires :


    7. Les dépistages actifs (principal moyen pour promouvoir la prévention) devront être renforcés dans le cadre des interventions des Bases Epidémiologiques ;
    8. L'Institut d'Epidémiologie devra produire par semestre un rapport d'analyse sur les affections nouvelles apparues sur le territoire Gabonais, les pathologies ayant connues des flambées dans différentes localités du Pays, les épidémies déclarées ou en voie de l'être sur le territoire national et les fléaux (pandémies ou autres) qui pourraient constituer des menaces graves pour la santé dans notre Pays ; Un premier rapport doit être fourni en juin 2011 ;

  • Des campagnes de vaccination doivent être organisées par le programme Elargi de vaccination afin d'accroître rapidement la couverture vaccinale pour les antigènes du PEV ;
    1. L'offre de soins obstétricaux et néonataux d'urgence dans les Centres de Santé, dans les Centres Médicaux, dans les hôpitaux et les Centres Hospitaliers, sera une priorité à partir de cette année. Une évaluation des capacités existantes, débutera dans les prochaines semaines ;
    2. La dotation aux formations sanitaires de Kits d'accouchement doit permettre la prise en charge gratuite des accouchements ;
    3. Les activités de prévention de la transmission du sida de la mère à l'enfant (PTME) Feront l'objet d'une surveillance particulière et d'évaluation périodique.

  • S'agissant du Sida
    1- Un bilan critique de la mise en oeuvre du programme Multisectoriel doit être fait avec une analyse objective des relais communautaires (constitution, fonctionnement et efficacité d'actions) ;
    2- L'évolution du dépistage volontaire doit être un critère de valeur pour apprécier l'efficacité des actions de sensibilisation ;
    3- Les activités des Centres de traitements ambulatoire (CTA) doivent être analysées et évaluées tous les trimestres ;
    4- La prise en charge de la transmission de la Mère à l'Enfant (PTME) du sida doit être effectivement gratuite et les activités y relatives devront être menées quotidiennement dans tous les Centres de Santé, les Services de Santé Maternelle et Infantile (SIM), les Centres médicaux, les hôpitaux et Centres Hospitaliers ;
    5- La PTME devra être revue pour une meilleure structuration et un renforcement des capacités en raison de sa place stratégique dans la prévention du Sida.

  • Un bilan critique des stratégies et activités mises en oeuvre par ce programme depuis 3 ans doit être fait et me parvenir dans un délai de 3 semaines ;

  • Les supports de collecte des données sanitaires et sociales spécifiques à chaque type de structure doivent être validés d'ici fin avril ;
  • L'Annuaire statistique devra être régulièrement disponible ;
  • Les hôpitaux, les Centres hospitaliers et la Direction de l'informatique et des Statistiques devront disposer d'ici 2012 d'un système informatique harmonisé et compatible.

  • L'utilisation d'Unités médicales mobiles fera l'objet d'évaluation et d'un programme à mettre en oeuvre en 2012.

  • Le redéploiement des personnels
  • Les formations à assurer
  • L'élaboration et la mise en exécution du plan de développement des Ressources humaines.
    Ceci, devant nous conduire à l'application tant espérée du principe "l'homme qu'il faut à la place qu'il faut'' Pour ce faire il s'impose à nos services compétents :
    1- L'actualisation et le suivi des dossiers d'intégration (une situation exhaustive doit en être disponible à tout moment)
    2- La maîtrise des mouvements des personnels (une situation réelle d'affectation et de présence des personnels doit être disponible à tout moment) ;
    3- Un état réel des besoins des structures sanitaires et sociales mais aussi du département dans son ensemble, en personnels et par qualification doit également être disponible à tout moment ;
    4- Un suivi effectif et permanent des dossiers (intégration, avancement, mise en stage et retour, recrutement, détachement) aussi bien des personnels de Libreville que de l'intérieur du pays, doit être assuré.

  • L'insertion sociale et professionnelle des personnes indigentes, des Handicapés et des filles mères par la formation et une éducation adéquate ;
  • L'encadrement des personnes âgées et des enfants de la rue qui vivent dans la précarité ;
  • La protection des Veuves et des Orphelins contre la spoliation ;
  • La création d'un service d'assistance sociale d'urgence ;
    Les aides et secours de l'Etat aux groupes sociaux vulnérables et personnes démunies seront désormais suivis par une commission qui validera les affectations de crédits et en évaluera les résultats et impacts.

  • Une évaluation de leurs impacts respectifs devra être effectuée et à ce titre seront établis et validés, en vue de la mise au point d'un texte d'application, les critères d'admission dans chaque type de structure sociale indiqué. Il s'agit ici d'éviter qu'on ne se trompe d'objectif car l'aide apportée doit profiter en premier lieu aux filles mères.

  • L'achèvement de la construction et de l'équipement des structures sanitaires de la CAN (à savoir le Centre médical de Bongoville, le Centre médical de Ngouoni, le Centre médical de Moanda et les bâtiments de dialyse et du scanner du Centre Hospitalier Régional Amissa BONGO) ainsi que leur mise en service ;
  • L'achèvement de la construction et de l'équipement du Centre Hospitalier Universitaire d'Angondjé et des bâtiments de la première phase du CHU de Libreville (qui remplacera le CHL) ainsi que leur mise en service ;
  • La mise en service des Centres de Santé de Nzenzélé, Akam Essatouk et Ndougou dont l'équipement est en cours dans le cadre du projet et BID ;

  • Elles doivent désormais jouer pleinement leur rôle en assurant la supervision et la coordination de l'Action Sanitaires relevant de leurs compétences respectives.
  • J'entends par là que les Directeurs régionaux de santé sont responsables de l'inaccessibilité aux soins des populations et des situations sanitaires prévisibles ou évitables dans leurs régions sanitaires respectives si des dossiers bien élaborés et suffisamment explicites n'ont pas été transmis à la hiérarchie.
    Ce qui impose, un contact permanent avec la base épidémiologique et les structures de soins dans la région sanitaire ainsi qu'une présence réelle sur le terrain.

  • D'une part, de savoir allier méthode, lisibilité et synergie d'actions de tous les acteurs impliqués,
  • Et d'autre part de faire preuve davantage de professionnalisme, de plus de responsabilité et de rigueur. C'est-à-dire que la volonté de traduire dans les faits la vision du Président de la République pour répondre de manière concrète et efficace aux attentes des populations gabonaises dans les domaines sanitaire et social, ne peut s'accommoder de ces comportements déviants maintes fois décriés, qui ont terni l'image de nos services de Santé et des Personnels soignants et réduit considérablement l'impact des efforts importants consentis par l'Etat en direction des groupes sociaux vulnérables et des personnes les plus démunies.
    Aussi, m'importe- t-il d'indiquer que désormais tous les projets et programmes d'actions mis en oeuvre au sein de Département feront l'objet d'un suivi-évaluation matérialisé par des rapports d'étapes.
    J'associerai à cette opération, les Partenaires du développement pour mutualiser nos efforts afin d'accroître les ressources mises en oeuvre en vue de rendre plus efficaces nos projets et programmes.

    Chers Collaborateurs,


    Je n'ignore pas que pour rendre aisée la mise en oeuvre de certains de vos Programmes d'actions quelques mesures d'accompagnement d'ordre institutionnel, juridique, humain, financier, matériel ou même de motivation puissent être nécessaires.
    Sans que cela puisse constituer des préalables aux actions que vous vous devez d'entreprendre au plus vite, ces mesures seront déterminées suivant leur pertinence respective, évaluées et appliquées en fonction des moyens mis à la disposition de notre Département. C'est dans cette optique que j'ai eu à donner des instructions pour un regroupement des dotations prévues en 2011 pour l'achat des véhicules, des équipements informatiques et des mobiliers afin de répondre de manière rationnelle à vos besoins. Les commandes de 2010 notamment en véhicules seront, à cet effet, intégrées dans la répartition globale prévue.
    M'adresser aux Responsables des syndicats de la Santé et des Affaires Sociales, invités à prendre part à la présente rencontre, je tiens à réaffirmer que vous constituez des acteurs importants dans la mise en oeuvre de l'action sanitaire et sociale.
    A cet titre je vous exhorte à prendre une part active dans les réponses aux défis majeurs que notre Département se doit de relever pour permettre aux populations gabonaises d'avoir accès à des soins de qualité et à un véritables bien être social notamment pour les plus démunies.
    Cela, vous conviendrez avec moi, ne saurait, être possible qu'à travers un partenariat consolidé qui se veut participatif et dynamique, bannissant ainsi toute forme de confrontation stérile dont seules, je dis bien seules les populations gabonaises en sont les principales victimes.

    Les plateformes de revendications que vous serez amenés à nous soumettre, feront l'objet, je puis vous l'assurer, d'un examen attentif, d'échanges et de propositions de solutions de manière concertée.
    Les Ministres Délégués et moi-même, restons ouverts à toute forme de dialogue et de concentration susceptible d'apporter des solutions réalistes et durables aux revendications des personnels sociaux et de santé que vous êtes sensés représenter.

    Chers Collaborateurs,


    A fin de nous doter d'atouts majeurs pour l'accomplissement des missions qui nous sont ainsi assignées, je vous invite tous à placer, cette année, l'action Sanitaire et Sociale de notre Département sous le signe de "la responsabilité, de l'efficacité et de la rigueur''. Un engagement solennel qui exige donc de vous, responsables de ce Département, non seulement des qualités permettant d'allier efficacité et performance mais également une obligation de résultats dans la mise en oeuvre des orientations et des priorités d'actions qui viennent de vous être ainsi déclinées.
    Le chemin à parcourir est certes semé de bien d'embûches, mais je crois pouvoir compter sur vous, pour qu'ensemble, nous puissions, avec conviction et détermination, réussir à relever les défis des objectifs du Millénaire pour le Développement et de l'accès des populations gabonaises au Bien être social et à des Soins de qualité à moindre coût.

    A tous les Collaborateurs venus de l'intérieur du pays, je vous souhaite bon retour dans vos foyers respectifs.

    Je vous remercie