Le CCM-Gabon chez Guy Patrick Obiang Ndong
Faisant suite à l'éligibilité du Gabon au Fonds mondial pour l'allocation d'un montant de 8 millions de dollars soit environ 4 822 000 000 de francs CFA destinés à lutter de manière intensive contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme pour le cycle 2023-2025, le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong accompagné de Son Ministre Délégué, Madame Justine Libimbi Epse Mihindou, a eu ce jour, une séance de travail avec la Présidente du Comité de coordination multisectoriel de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (CCM – Gabon) en présence des Représentants de l'OMS, du Directeur général de la Prévention du Sida et des Directeurs des Programmes concernés.
A cette occasion, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a rappelé à l'assistance que cette allocation a été rendue possible grâce à l'implication et à l'engagement personnel du Chef de l'Etat sur ce dossier : « Je profite de cette rencontre pour vous informer que c'est grâce au plaidoyer du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, que le Gabon a été à nouveau éligible au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme après une suspension d'environ 15 ans » at-il indiqué.
Aussi, afin d'accélérer la procédure d'acquisition de fonds et tenant compte des instructions du Chef de l'Etat, le Ministre a invité le Président du CCM-Gabon à accélérer le processus d'acquisition des fonds en mettant à disposition du Fonds mondial l'ensemble des documents nationaux et relatifs tels que les Plans nationaux stratégiques de lutte contre les trois maladies concernées, le compte de la santé ainsi que le plan national de développement sanitaire (PNDS).
Pour un meilleur suivi de la procédure, il a invité le CCM-Gabon à lui proposer dans les meilleurs délais, un chronogramme d'activités restantes. Une rencontre avec les différents partenaires au Développement du Ministère est prévue à cet effet en vue d'une appropriation de ce dossier pour une meilleure coordination et une mutualisation des interventions au profit des populations.