1er Dialogue de Gestion du Laboratoire national de santé publique.
Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) a tenu le vendredi 24 mars 2023, son premier dialogue de gestion de l’année.
Présidé par le Responsable du Programme Offre et d’accès aux soins (RPROG), ce dialogue de gestion a été l’occasion pour les différents participants de passer en revue le bilan 2022 des activités du Laboratoire national de santé publique, le budget prévisionnel 2023 et le volet technique de cette structure de référence nationale.
Après la présentation du Dr. Armel Mintsa, Directeur du LNSP, l’assistance a noté avec beaucoup de satisfaction les différentes améliorations en matière d’offres de services et d'accueil des usagers. En effet, depuis le début d’année 2022, le laboratoire est passé de 17 à 73 types d’examens réalisables en son sein et permettant ainsi l’augmentation de l’offre des analyses biologiques. De même, ils se sont réjouis des travaux de réhabilitation de la structure et de maintenance des equipements biomedicaux et surtout, l’atteinte des objectifs assigné par la tutelle en matiere d'amelioration du cadre juridique en particulier par l’élaboration de la politique nationale des laboratoires et les procédures de contrôles d’assurance qualité.
Saisissant cette occasion, le Responsable du Programme d’Offre et accès aux soins au nom de la tutelle a déclaré que : « ce qu’il y a lieu de retenir, c’est que le laboratoire national de santé publique est en train d’opérer sa mue aussi bien sur le plan infrastructurel que sur le plan des équipements, et le nouveau Directeur et son équipe nous donne satisfaction eu égard au budget qui a été soumis à notre appréciation »
En matière de perspectives, le Dr. Armel Mintsa, Directeur préconise pour l’année 2023 conformement aux orientations du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, améliorer l'offre en analyse médicale, assurer la coordination des services laboratoire avec un système de contrôle national de la qualité, améliorer la gouvernance par la révision du texte qui crée le Laboratoire National de Santé Publique, par la validation de la Politique nationale des Laboratoires et du plan stratégique, Continuer à améliorer le cadre et l'environnement de travail par la Construction de l'annexe, acquérir des moyens roulants, accentuer les activités de prévention, de surveillance et riposte contre la maladie et des risques en santé publique , mener des missions de formation et de contrôle des opérateurs dans le domaine de la biologie médicale (y compris les laboratoires privés) ainsi que préparer l'accréditation du Laboratoire National de Santé Publique pour 2024. Il par ailleurs tenu à préciser que : « L’expérience de la covid-19, nous a amenés à constater les quelques manquements de la structure.Depuis le début d’année 2022, nous avons rédigé la politique nationale des laboratoires et le plan stratégique des laboratoires. Nous avons également développé de nouvelles analyses afin de nous préparer aux éventuelles épidémies et éviter le transport des prélèvement au niveau du CIRMF du Franceville. Ceci nous a permet maintenant de faire le diagnostique spécifique de la variole du singe, le papilloma virus, les picotements pathogènes, et nous pouvons l’affirmer sans risque de nous tromper que grâce à l’implication et l’engagement du Ministre actuelle,le laboratoire national de santé publique participe activement à la surveillance des maladies à potentiel épidémiques.»
Il convient de préciser que Laboratoire national de santé publique répond aux normes de l’OMS en la matière en ce sens qu’il respecte les six (06) piliers y relatifs que sont la coordination des services de laboratoire ; les capacités de laboratoire pour les maladies et événements prioritaire ; les systèmes de gestion de la qualité ; le prélèvement et transport des échantillons ; la biosécurité et biosûreté ; la surveillance en laboratoire et interventions de santé publique.