UTILISATION DE LA TELEMEDECINE DANS LES STRUCTURES SANITAIRES DU GABON

Vers l'introduction de la télémédecine au CHUL et dans les autres centres de santé du Gabon.
Le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville et dix neuf autres structures sanitaires de l'Estuaire serviront de rampe de lancement de la télémédecine
au Gabon d'ici à 2022.
C'est à cet effet qu'a été officiellement lancée, ce vendredi 22 janvier dans l'auditorium du CHUL, par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé,
Patrice Ontina, la formation des professionnels de santé aux bases de l'informatique et internet.
Cette formation, prévue pour s'étaler sur six (6) mois, jusqu'en juin prochain, rentre dans le cadre de la deuxième phase consacrée au déploiement du Projet "eGabonSIS", dont la phase de conception a commencé en 2016.
Dans le cas du Gabon, l'option de la télémédecine qui est choisie, a indiqué le responsable du projet, Emmanuel Assoumou Nka, est le développement des télé ECG
(électro-cardiogramme) et télé échographie; afin de permettre au plus grand nombre de malades, ceux vivant dans les zones reculées notamment, de bénéficier
de certaines prestations de santé auxquelles ils ne pourraient pas accéder si la télémédecine n'existait toujours pas.
La formation en cours vise donc à familiariser les personnels de santé aux outils de la télémédecine et du numérique pour se préparer à la transformation des processus
et des pratiques médicales.
Cette formation se déroule simultanément sur six (6) sites différents que sont: Le CHUL, les hôpitaux d'instructions des armées du PK9 et d'Akanda, l'Institut
de cancérologie de Libreville, ainsi que les sièges de l'Association des sages femmes du Gabon et celui de la Société d'incubation numérique du Gabon.
L'enjeu de la télémédecine ou la médecine à distance réside dans l'interconnexion ou le réseautage des hôpitaux du Gabon, pour améliorer la rapidité de la remontée
des diagnostics et la fiabilité de l'information sanitaire.
Le Projet "eGabonSiS" ou renforcement du système national d'information sanitaire est financé par la Banque mondiale.