RESTITUTION DU RAPPORT D’EVALUATION DES RISQUES BIOLOGIQUES DES LABORATOIRES COVID-19 DE LIBREVILLE

Les membres de la sous-commission laboratoire du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (COPIL Coronavirus) se sont réunis ce mardi 29 juin 2021 afin de procéder à la restitution du rapport d’évaluation des risques biologiques des laboratoires COVID-19 de Libreville menée du 15 au 18 juin 2021.

Il s’est agi de présenter aux responsables et représentants des laboratoires évalués, les résultats de cette étude. Huit (8) structures étaient notamment concernées par cette évaluation, à savoir : le Laboratoire national de santé publique (LNSP), le Laboratoire Pr Daniel Gahouma, les laboratoires des Centres hospitaliers universitaires d’Owendo (CHUO), Libreville (CHUL) et Mère Enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEJE), les laboratoires des Hôpitaux d’instruction des Armées d’Akanda (HIAA) et Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) ainsi que le laboratoire de l’Hôpital spécialisé de Nkembo.

Conduite par huit (8) formateurs nationaux formés sur la biosécurité/biosûreté, l’évaluation des laboratoires de Libreville avait pour objectif principal de s’assurer des bonnes pratiques dans ces structures au cœur de la riposte contre la pandémie à coronavirus.

Le mode d’évaluation consistait à observer l’exécution des tâches et l’environnement de travail et enfin à s’entretenir avec les référents des différents laboratoires. Des outils tels qu’un formulaire d’évaluation, une grille de cotation, une matrice des risques et un questionnaire ont été utilisés pour mener l’évaluation.

Tout en remerciant les partenaires techniques et financiers d’avoir rendu cette activité possible et félicitant les responsables des laboratoires, le coordonnateur par intérim de Africa CDC et rapporteur adjoint du Copil coronavirus, Dr Anne-Marie Antchouey Ambourhouet, a indiqué qu’il était important de faire le bilan un an après la mise en place des laboratoires COVID-19 dans le but de s’améliorer. « Ces évaluations profitent d’abord aux personnels qui exercent dans ces laboratoires et il est important de protéger cette ressource humaine rare et précieuse », a-t-elle conclu.

Il y avait parmi les recommandations formulées : la mise en place d’un comité afin que ces évaluations soient pérennes et l’extension de cette activité dans les laboratoires de l’intérieur du pays. Notons que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont accompagné le Copil coronavirus dans la réalisation de cette activité essentielle.